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Covid-19 : Les tendances qui vont marquer le monde

03 Juil.

La crise sanitaire du Covid-19, nous a obligés, en tant qu’entreprises, à trouver des systèmes D afin de continuer de travailler tout en restant chez soi.

1. L’accent sur le télétravail depuis l’arrivée de la Covid-19

Pendant le confinement, près de huit millions de salariés français sont passés au télétravail du jour au lendemain, selon les estimations du ministère du Travail.

Le travail à la maison est la tendance qui a le plus fait parler d’elle pendant le confinement. Il a fait son apparition avec la crise sanitaire que nous traversons et il demeure aujourd’hui dans de nombreuses entreprises. Cependant, c’est un sujet qui reste, encore aujourd’hui, très controversé.

Pour certaines entreprises, cela a été une véritable réussite. Pour d’autres en revanche, le télétravail a été nettement moins bien vécu.

Le facteur clé pour instaurer cette tendance dans votre entreprise ? La communication !

En effet, la communication interne est la clé de la réussite lorsqu’on souhaite instaurer ce genre de pratique au sein d’une société. Il est nécessaire de faire des réunions régulièrement afin de rappeler les objectifs et déterminer les missions de chacun. L’échange est indispensable ! Il faut rester disponible et à l’écoute des collaborateurs afin de les aiguiller en cas de confusion ou d’incompréhension, et de les motiver.

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2. Le retour au « made-in » France après la crise du Corononavirus

La crise du Coronavirus nous a confrontés à nos faiblesses économiques et industrielles et à la nécessité de reconstruire une certaine indépendance économique et industrielle.

La reconsommation est un mouvement en marche depuis quelques années maintenant. Il s’agit d’une consommation plus responsable qui favorise une origine locale du produit consommé ainsi qu’une production que l’on espère davantage respectueuse de l’environnement.

La crise du Covid-19 nous a révélée notre incapacité à être en mesure de compter sur notre propre capacité de production.

 Il est aujourd’hui préférable de privilégier une consommation « Made in France », certes plus onéreuse, mais de meilleure qualité et utile pour l’intérêt général d’une société qui doit produire et créer de la valeur pour espérer maintenir son train de vie à long terme.

Cette nouvelle consommation responsable pourrait constituer un véritable plan de relance qui profiterait alors pleinement à notre économie, notre croissance, nos emplois et donc à la société. 

3. L’arrivée du chômage de masse suite à l’arrêt de l’activité économique

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, table sur un taux de chômage dépassant le seuil des 10% dès cette année.

Si le dispositif de chômage partiel a, pour le moment, permis de maintenir l’emploi en France, les prévisions pour les mois à venir sont moins optimistes.

Pour certains économistes, il serait important de prolonger le plus possible le dispositif de chômage partiel. Cela permettrait d’assurer un certain pouvoir d’achat au plus grand nombre, indispensable à la reprise économique.

Différentes solutions ont déjà été proposées par l’État et d’autres organismes :

Le gouvernement encourage les entreprises en difficulté à passer par des Accords de performance collective (APC) pour sauvegarder l’emploi. Concrètement, cela permet aux employeurs de diminuer les salaires et d’augmenter le temps de travail. 

Le Medef, lui, propose une exonération de 12 mois des cotisations sociales pour la signature d’un premier CDI. Il propose également une aide d’État unique de 10.000 euros pour toute entreprise recrutant un apprenti avant le 31 décembre 2020. Cela permettrait de favoriser l’emploi pour les jeunes.

Cependant, tous ces mécanismes ne vont pas réussir à empêcher un bond du taux du chômage pour cette année 2020.

L'arrivée du chômage de masse suite à la crise sanitaire

4. Le secteur très impacté du tourisme en raison de la crise sanitaire du Covid-19

Pour la Banque de France, à fin mars, la perte d’activité sur une semaine-type de confinement est estimée à – 34% dans l’ensemble de l’économie.

Un véritable effondrement de l’activité touristique estimé à 85% jusqu’à la fin de l’année, toutes activités confondues. En effet, le coronavirus a fait de gros dégâts sur les acteurs du tourisme.

Un plan de relance de 18 milliards d’euros a été présenté pour tenter de sauver le secteur, qui représente 2 millions d’emplois et 8% de la richesse nationale.

Cependant, la volonté de partir en vacances se renforce chez les Français malgré les risques que cela engendre. Mais hors de question de se rendre dans des clubs ou sur des bateaux de croisière où il serait impossible de respecter les règles de distanciations sociales.

La tendance portera les vacanciers vers les gîtes, le tourisme culturel, les destinations moins connues, la nature ou les voyages hors saison. 

L’occasion, peut être, de repenser le tourisme de manière plus durable

5. L’explosion du commerce en ligne pendant et après le confinement

Pendant le confinement, le taux de pénétration du e-commerce en France a gagné plus de 2 points et atteint un record historique de 88,7%.

Lorsque les magasins ont fermé, les gens ont dû trouver des alternatives pour effectuer leurs achats. Une alternative rassurante, moins risquée et surtout un réconfort durant cette période.

Cependant, cette nouvelle tendance a révélé des faiblesses et des dysfonctionnements pour certaines enseignes. Des sites web inaccessibles, des ruptures de stock ou encore des délais de livraison à rallonge… Si certains facteurs étaient indéniablement liés à la crise sanitaire du Covid 19, il n’en reste pas moins certains que cette explosion du commerce en ligne va perdurer. Il est donc indispensable pour les entreprises d’enclencher leurs transformations digitales afin de couvrir la demande croissante.

Pour couvrir l’augmentation de la demande, les entreprises n’auront pas d’autre choix que d’accélérer leur transformation digitale, tout en multipliant les petits entrepôts sur l’ensemble du territoire pour être au plus près des consommateurs.

6. La protection des données encore plus au coeur du débat après la crise du Covid-19

En Europe, l’enjeu des données personnelles est aussi au cœur des réflexions dans la bataille contre le Covid-19. Mais à la différence des pays d’Asie, leurs usages sont encadrés par le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Ce règlement européen est le plus strict au monde concernant la protection des données à caractère personnel. 

Cependant, cela n’a pas empêché la France de s’appuyer sur le traçage numérique. Le but était d’évaluer la propagation du virus afin de mieux anticiper les moyens et services nécessaires localement.

Une coopération entre l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et Orange est en cours à ce sujet. Les données de géolocalisation émises par les smartphones et appartenant à l’opérateur sont anonymisées et mobilisées afin de mieux comprendre la diffusion du virus ainsi que le respect et l’impact des mesures de confinement.

Le 1er avril, le Premier ministre Édouard Philippe, a évoqué la possibilité d’un traçage volontaire pour gérer l’évolution de l’épidémie, mais aussi le déconfinement et la reprise de la vie économique du pays.

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